Renault est en plein remaniement et a amorcé la mise en œuvre de son nouveau plan nommé Renaulution. Dans le cadre de ce dernier, le constructeur français souhaite dissocier les activités thermiques des projets électriques en créant une entité à part entière. Pour tout savoir sur le projet de séparation des activités thermiques et électriques Renault et ce qui va changer pour la firme, nous vous invitons à lire la suite de cet article.
Un avenir automobile résolument tourné vers l'électrique
La fin de la vente des véhicules thermiques a sonné : la Commission européenne a validé définitivement ce sujet controversé. À compter de 2030, les constructeurs automobiles ne devront proposer que des voitures électriques et doivent donc dès à présent amorcer le virage. C’est ce que la plupart d’entre eux s’emploient à faire depuis l’arrivée de la réglementation CAFE en 2021.
Renault n’échappe pas à la règle et a mis en place le plan Renaulution depuis quelques mois avec pour objectif d’électrifier au maximum la gamme de véhicules proposée sur le marché. C’est pourquoi une toute nouvelle entité devrait voir le jour, intégralement dédiée aux modèles électriques. D’autres mesures seront également prises, comme l’a confirmé Luca de Meo, directeur de la firme au losange : il dit vouloir lancer des « réflexions stratégiques autour de ses activités et technologies 100 % électriques et thermiques afin d’en renforcer l’efficacité et la performance opérationnelle ».
En d’autres termes, cela signifie que Renault souhaite dissocier ses activités thermiques et électriques en isolant cette dernière au sein d’une entité spécifique. Cela risque d’engendrer quelques changements pour le groupe, mais aussi pour les clients, même si nous ne savons pas encore lesquels (points de vente séparés ?).
Renault continuera à produire des véhicules thermiques
Ce projet ne remise pas pour autant la production de véhicules thermiques : des voitures thermiques et hybrides sortiront encore des ateliers de la marque prochainement. En ce qui concerne ce segment de marché, le constructeur « étudie également l’opportunité de rassembler ses activités et ses technologies de moteurs et transmissions thermiques et hybrides basées hors de France au sein d’une entité spécifique ».
Toutes ces entités continueront bien sûr à faire partie du groupe Renault-Nissan, tout en étant indépendantes entre elles.