La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a présenté la deuxième étape du plan gouvernemental d’économie d’énergie, qui comprend une recommandation pour les employés de réduire leur vitesse sur les autoroutes de 130 km/h à 110 km/h pendant les heures de travail. Toutefois, il pourrait s’avérer difficile de faire appliquer ce changement, car il dépend de la volonté des individus de s’y conformer. L’objectif du ministre est de proposer le changement sans l’imposer.
La consommation réduite de 40 % d'ici à 2050
La ministre a alors déclaré : « Nous avons atteint en trois mois l’objectif de baisse de 10 % que nous nous étions fixés. C’est grâce aussi à la mobilisation des Français que je remercie. Mais il ne faut pas baisser la garde. La sobriété n’est pas un sprint, c’est un marathon. Nous devons l’installer dans la durée pour réduire de 40 % notre consommation d’ici à 2050. C’est un impératif climatique. Et c’est à ce titre que je demande aux entreprises d’aller plus loin encore.«
Puis, elle a détaillé en ajoutant : « une baisse de 130 à 110 km/h, cela représente 3 minutes sur un trajet de 50 km, mais 20 % d’émissions de CO2 et de consommation de carburant en moins.«
Les usagers encouragés à covoiturer
Selon l’exécutif, les conducteurs actifs devraient réduire leur vitesse de 20 km/h sur les autoroutes pendant les heures de travail et les déplacements professionnels afin d’intégrer la sobriété au fil du temps. Le ministre justifie cette proposition par la nécessité de réduire la consommation de carburant, qui n’a pas diminué en 2022 par rapport à l’année précédente. Le plan du gouvernement pour l’efficacité énergétique dans les transports comprend la promotion de flottes de véhicules écologiques, l’encouragement du covoiturage et des modes de transport durables par le biais d’incitations publiques et privées.
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