En raison de l’amélioration de la qualité de l’air, le déploiement des Zones à faibles émissions prévu pour 2025 progresse lentement. Voici les villes qui interdiront l’accès aux véhicules classés Crit’Air 3 à partir de cette année-là, ainsi que les zones où la vigilance est de mise.
42 agglomérations concernées
A la base, les agglomérations de plus de 150 000 habitants étaient obligées de mettre en place les Zones à Faibles Émissions Métropolitaines (ZFE-m). Au total, cela concernait 42 agglomérations qui devaient interdire l’accès aux véhicules classés Crit’Air 3 et plus à partir de 2025. Cependant, confrontées à des protestations sociales, plusieurs grandes villes ont résisté et ont retardé la mise en œuvre de ces mesures.
Avec une légère amélioration de la qualité de l’air, les villes ne sont plus tenues de respecter strictement le calendrier légal, comme le montrent les cas de Marseille, Rouen et Strasbourg. À ce jour, seules deux agglomérations demeurent soumises à ces obligations en raison de dépassements réguliers des seuils de pollution : Paris et Lyon. À partir du 1er janvier 2025, les véhicules classés Crit’Air 3 ne seront plus autorisés à circuler dans ces villes.
Désormais « sous surveillance »
Bien que le projet initial se soit éloigné de son objectif initial, les 42 agglomérations sont maintenant « sous surveillance ». Parmi celles-ci, celles qui respectent les seuils réglementaires de qualité de l’air, mais dépassent les valeurs recommandées par l’OMS sont considérées comme des territoires à surveiller. Elles sont classées en deux catégories distinctes.
La première catégorie comprend les agglomérations qui n’ont pas encore mis en place de règles (30 agglomérations). Elles doivent limiter la circulation des véhicules non classés avant le 1ᵉʳ janvier 2025.
La seconde catégorie concerne les agglomérations qui disposent déjà de Zones à Faibles Émissions (ZFE) (10 agglomérations). Elles ont toutes mis en place ou prévoient les restrictions minimales prévues par la loi et ne sont plus tenues de renforcer leurs restrictions actuelles.
Il convient également de noter que les camping-cars (mention VASP), quel que soit leur certificat Crit’Air, sont autorisés à circuler dans les zones à faibles émissions.