Ferrari, symbole d’excellence automobile, semble marquer une pause dans sa course vers l’électrification. Alors qu’un second modèle électrique était prévu pour 2026, la marque italienne a choisi de repousser ce projet. Les clients ne seraient tout simplement pas au rendez-vous.
Un modèle électrique mis en attente
Le deuxième véhicule 100 % électrique de Ferrari ne sortira pas avant 2028, contre une prévision initiale pour 2026. D’après des sources proches du dossier relayées par Reuters, le constructeur juge la demande insuffisante pour justifier un tel lancement.
La première Ferrari électrique, baptisée provisoirement « Elettrica », sera présentée en 2025, avec des livraisons attendues en 2026. Positionné à plus de 500 000 €, ce modèle ne vise pas le volume mais affirme la volonté de Ferrari d’entrer dans l’ère électrique.

Un marché encore frileux
Le second modèle était pensé comme un crossover sportif, produit à 5 000–6 000 exemplaires sur cinq ans. Un objectif désormais jugé trop ambitieux. Ferrari n’est pas seule : Lamborghini, Maserati et même Porsche ralentissent ou revoient leurs plans électriques.
Les limites techniques et psychologiques
Les amateurs de sportives sont encore très attachés aux moteurs thermiques, évoquant le poids des batteries et la perte d’émotions sonores. Le marché de l’occasion montre des signes d’essoufflement : certains modèles hybrides Ferrari subissent une forte dépréciation en raison de la fiabilité des batteries.
Ferrari temporise sa mutation électrique. Si le premier modèle verra bien le jour en 2026, la marque préfère attendre des signaux plus clairs du marché avant d’accélérer. Un choix stratégique pour ne pas sacrifier son image ni la satisfaction de ses clients historiques.