En février 2025, le marché automobile européen a connu une légère baisse des immatriculations de voitures particulières neuves, tandis que la transition vers des motorisations plus écologiques s’est poursuivie.
Baisse des immatriculations
Selon les données de l’ACEA, les immatriculations de voitures neuves dans l’Union européenne ont diminué de 2,6 % en janvier 2025 par rapport à la même période l’année précédente, totalisant 853 200 unités. Cette tendance à la baisse s’est poursuivie en février 2025, avec une diminution de 0,7 % des immatriculations de voitures particulières neuves en France, selon AAA DATA.

Progression de la transition verte
Malgré cette baisse globale des immatriculations, la part des véhicules hybrides et électriques a continué de progresser. En Belgique, ces motorisations ont atteint ensemble une part de marché de 52,7 % en 2024, contre 48,4 % l’année précédente. La propulsion 100 % électrique est désormais le deuxième type de motorisation le plus populaire en Belgique avec 28,5 %, derrière l’essence (41,7 %).
En France, les véhicules électriques ont également connu une dynamique positive. Jusqu’au 14 février 2025, les immatriculations de véhicules électriques ont bondi de 59 % en anticipation de la réduction du bonus écologique. Cependant, passé ce délai, l’essor s’est essoufflé, ramenant la part des motorisations électriques à 18 %, un niveau proche de la moyenne observée en 2024.
Les motorisations hybrides dominent désormais le marché français, représentant 48 % des immatriculations. Les hybrides classiques (HEV) ont progressé de 28 %, tandis que les hybrides rechargeables ont poursuivi leur déclin (-45 %), pénalisés par le malus au poids.
Ces chiffres illustrent la progression continue de la transition verte dans le secteur automobile, malgré une légère baisse des immatriculations en février 2025.