Le marché automobile français traverse une période difficile en 2025. En mai, les immatriculations de voitures particulières neuves ont chuté de 12,3 % par rapport à la même période en 2024, totalisant 123 919 unités. Sur les cinq premiers mois de l’année, la baisse cumulée atteint 8,2 %, soit près de 30 % de moins qu’en 2019, avant la pandémie de COVID-19.
Des constructeurs en difficulté, des modèles qui tirent leur épingle du jeu
Performances des groupes automobiles
Stellantis : recul global de 10,1 %, avec des baisses marquées pour Fiat (-48 %) et Opel (-37,4 %).
Groupe Renault : diminution de 7 %, la marque Renault enregistrant une baisse de 15,2 %.
Toyota : chute de 25 % par rapport à mai 2024.
Répartition des motorisations en mai 2025
Hybrides non rechargeables : 44,9 % des immatriculations.
Essence : 23,4 %.
100 % électriques : 17,8 %.
Dans le segment électrique, la Citroën ë-C3 se distingue, devançant la Renault 5 E-Tech et le Renault Scénic. Sur l’ensemble des motorisations, la Renault Clio domine avec 42 671 immatriculations depuis le début de l’année, suivie par la Peugeot 208 (32 907 unités, incluant la version électrique).

Une situation préoccupante pour l’avenir
La baisse continue des ventes, malgré les efforts des constructeurs pour respecter les normes environnementales, rappelle la crise de 2022. Les professionnels du secteur s’interrogent sur les mesures à adopter pour inverser cette tendance et relancer le marché.