La prime à la conversion vise à aider les Français à passer des véhicules polluants à des voitures écologiques. Dès le 1er juillet, les diesels et les tous les véhicules qui rejettent plus de 132 g/km n’auront plus droit à cet avantage. Cela s’inscrit dans la ligne droite des objectifs de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Voici plus d’informations sur le sujet.
Le seuil d’émission de CO2 à respecter
La prime à la conversion est un dispositif fiscal instauré par le gouvernement français pour inciter ses citoyens à payer des automobiles à faibles émissions de CO2. À partir du 1er juillet 2021, tous les véhicules de la catégorie Crit’Air 2 ne bénéficieront plus de cette politique économique. Il s’agit en effet des moteurs qui fonctionnent au gazole ou à essence. Qu’ils soient neufs ou d’occasion, leur émission de CO2 doit être désormais inférieure à 132 g/km sur le cycle WLTP au lieu de 137 g/km.
Une exception est accordée aux voitures âgées de plus de six mois et celles commandées le 30 juin au plus tard. Elles peuvent bénéficier de l’ancienne règle si les utilisateurs présentent un justificatif.
Les modèles de voitures concernés par cette nouvelle mesure
Cette décision du gouvernement sur la prime à la conversion ne concerne pas tous les modèles de voitures. À titre illustratif, les grands pick-up et les sportives surpuissantes ne sont pas pris en compte. Il s’agit plutôt des véhicules à boîte automatique tels que :
- les SUV urbains ;
- les berlines compactes, familiales et monospaces ;
- les citadines comme la Citroën C3 1,2 PureTech 110 EAT6.
Cette liste n’est pas exhaustive. Elle présente seulement les véhicules qui rejettent entre 133 et 137 g/km au moins. Notons que la norme WLTP prend aussi en compte certains équipements tels que les jantes en alliage ou le toit ouvrant pour calculer le grammage d’une voiture. Quant aux modèles électriques et hybrides rechargeables, ils bénéficient toujours des avantages de la prime à la conversion
Les bénéficiaires à la prime de conversion
La prime à la conversion reste ouverte aux modèles thermiques et hybrides non rechargeables, mais avec quelques restrictions. Seulement qu’ils n’ont pas droit au plafond de revenus. Les modèles les plus avantagés sont les hybrides rechargeables et électriques qui bénéficient d’une prime plus généreuse.
Les ménages à faible revenu jouissent d’un accompagnement de 3000 euros pour acheter un véhicule thermique ou essence non rechargeable. Il s’agit d’un revenu fiscal inférieur par part à 6300 euros. Les travailleurs qui parcourent plus de 12 000 km par an dans le cadre de leur travail bénéficient aussi de cet avantage. Ces gros rouleurs doivent avoir un revenu fiscal inférieur à 13 489 euros. C’est aussi le seuil fixé aux ménages qui parcourent de courtes distances pour bénéficier de 1 500 euros d’aides.
Les ménages et les professionnels qui ont un revenu fiscal plus élevé sont orientés vers les modèles électriques ou hybrides rechargeables. C’est la seule condition pour bénéficier de la prime à la conversion.