Porsche a dévoilé les premières images de son prototype LMDh qui devrait commencer la compétition en 2023 à Daytona. Cette voiture d’endurance représentera la marque au Championnat du monde (WEC) et à la compétition nord-américaine IMSA. Voici ce qu’il faut savoir sur la future Porsche LMDh.
Un modèle conçu en conformité avec la réglementation LMDh
Pour son retour en catégorie reine de l’endurance en 2023, Porsche a présenté son nouveau prototype LMDh. Il sera engagé en 2023 dans deux disciplines que sont le Championnat du monde (WEC) et la compétition nord-américaine IMSA. Pour remporter la victoire aux 24 h du Mans, Porsche s’est assuré de répondre aux exigences de la réglementation de « Le Mans Daytona h ».
En effet, celle-ci exige de recourir à l’un des quatre fournisseurs de châssis reconnus par la Fédération internationale automobile et l’Automobile club de l’Ouest. Porsche a choisi le fabricant canadien Multimatic pour la conception de sa future Porsche. Il faut savoir que le nom de cette voiture n’est pas encore révélé au public.
Les informations sur la future Porsche LMDh
En conformité avec la réglementation, la puissance de la future Porsche LMDh sera limitée à 680 ch. Elle sera dotée d’un bloc thermique avec un système hybride Williams de 50 kW. Comme toutes les marques engagées dans ces compétitions, cette Porsche aura un poids minimal de 1 030 kg. Les premières images montrent un bandeau lumineux sur la partie supérieure du diffuseur, un clin d’œil à la poupe des Porsche 911 de série.
Autre détail, la future Porsche LMDh aura une transition fluide entre l’aileron arrière et les montants extérieurs. Précisions que les images de la partie avant du bolide n’ont pas été montrées. Elle pourrait cependant posséder un nez bas et des phares à quatre faisceaux comme la 919 Hybrid.
L’hypercar Ferrari pour les 24 h du Mans pourrait être conduit par le Brésilien Felipe Nasr, ex-pilote Sauber en Formule 1 soit par l’Américain Dane Cameron, quadruple champion en IMSA. La marque penserait aussi à d’autres pilotes comme le Français Kévin Estre provenant du programme GT.
D’autre part, la marque prévoit également commercialiser ce modèle dans d’autres écuries privées. Son coût serait de 800 000 euros environ.