Les 10 richissimes clients qui ont commandé une Bugatti Centodieci s’apprêtent à être livrés et le constructeur vient de publier des images inédites de l’habitacle du véhicule. Dans cet article, découvrez l’intérieur de la rare Bugatti Centodieci, qui regorge de petits détails qui attestent du niveau de luxe de cette voiture exceptionnelle.
Un intérieur en grande partie fait sur mesure
La production de la Bugatti Centodieci est actuellement en cours alors que l’attendions depuis 2019. Ce véhicule doit rendre hommage à la fameuse Bugatti EB110 et son intérieur a entièrement été conçu à la main par les ouvriers de la marque. Nous allons découvrir l’habitacle de cette voiture, qui a été présenté par Bugatti et qui se base en grande partie sur celui de la Chiron.
Il est, comme l’on pouvait s’y attendre, très inspiré du modèle des années 1990. Les designers ont souhaité recréer “les panneaux de porte, le tableau de bord et le tunnel central” avec pour objectif selon la marque de “Transposer le style du modèle haut de gamme de la série EB110 dans le vingt-et-unième siècle et le réinterpréter avec du cuir haut de gamme, du carbone et de l’aluminium, ainsi qu’un design moderne”.
La production du véhicule est limitée à seulement 10 exemplaires et une plaque numérotée le fait savoir dans l’habitacle. Bugatti explique que pour une si petite quantité, les concepteurs ont pu se permettre de réaliser « les accoudoirs, les panneaux de porte, le revêtement du tunnel, des bas de caisse, le toit intérieur, les tapis de sol, le panneau arrière et les sièges » sur mesure.
Plus de 4 mois de travail sur chaque modèle
Pour concevoir entièrement l’intérieur de la Centodieci il aura fallu plus de 16 semaines de travail sur chaque modèle. On ne manque d’ailleurs pas de relever le niveau de détails : le logo EB (Ettore Bugatti) apposé sur les appuie-tête, la découpe du cuir, l’effet damier des surpiqûres et le nom de la voiture noté sur les seuils de porte, mais aussi sur les accoudoirs et les côtés du tunnel central.
Il faut savoir que seul l’examen des sièges prend une journée complète de travail aux employés de la marque. En ce qui concerne l’acoustique, il est également minutieusement inspecté, car Bugatti demande à ce qu’“aucun composant ne doit provoquer de bruits indésirables”.
Tout ce travail a bien sûr un prix : chaque client aura dû débourser pas moins de 8 millions d’euros pour s’offrir ce petit bijou automobile.