BYD : la croissance freine pour le géant chinois de l’électrique

L’ascension de BYD semblait irrésistible. Devenu en quelques années un mastodonte de l’électrique, le constructeur chinois se retrouve aujourd’hui confronté à une réalité plus complexe. Ralentissement de la demande, surproduction et ajustements industriels viennent tempérer l’élan d’un groupe jusqu’ici en pleine expansion. Explications.

Un ralentissement brutal et inattendu

Le mois de mai 2025 marque un tournant pour BYD. La croissance des ventes, qui atteignait encore 13 % en avril, chute à un timide 0,2 % un mois plus tard. Du jamais-vu depuis février 2024. Pour faire face à cette baisse de régime, l’entreprise prend des mesures drastiques : suppression des équipes de nuit, réduction d’un tiers de la production dans plusieurs usines, et gel de plusieurs projets d’extension sur le sol chinois.

L’explication tient en grande partie à une accumulation de stocks jugés excessifs. La production ne suit plus la demande réelle, forçant BYD à ralentir le rythme pour éviter de saturer le marché local.

Une stratégie recentrée sur l’export et l’international

Face à ce coup d’arrêt, BYD repense ses priorités. Si l’expansion intérieure est mise en pause, la conquête de l’international s’intensifie. Sur les cinq premiers mois de 2025, 20 % des ventes du groupe proviennent déjà de l’export. L’Europe, la Turquie et la Thaïlande apparaissent comme des relais de croissance essentiels.

Le constructeur confirme d’ailleurs l’ouverture prochaine d’une usine en Hongrie, un projet stratégique pour consolider sa présence sur le Vieux Continent. Ce recentrage sur l’extérieur permet à BYD de limiter sa dépendance au marché chinois et de mieux absorber les fluctuations économiques globales.

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