Citroën a initié une campagne de rappel massive concernant plusieurs de ses modèles équipés d’airbags Takata potentiellement défectueux. Cette action vise à remplacer les airbags susceptibles de présenter des risques pour la sécurité des conducteurs et des passagers.
Modèles concernés et nature du problème
Les modèles principalement touchés par ce rappel sont les Citroën C3 et DS3 fabriqués entre 2009 et 2019. Ces véhicules sont équipés d’airbags fournis par le fabricant japonais Takata, qui peuvent, avec le temps et sous certaines conditions climatiques, se détériorer. Cette dégradation peut entraîner une activation excessive de l’airbag en cas d’accident, projetant des fragments métalliques et augmentant ainsi le risque de blessures graves ou mortelles. En France, plus de 400 000 véhicules sont concernés par cette campagne de rappel.
La campagne de rappel se déroule en plusieurs phases. Initialement, en mai 2024, Citroën avait ciblé les véhicules situés dans les régions du sud de la France, où les conditions climatiques sont plus susceptibles d’accélérer la dégradation des airbags. En janvier 2025, le constructeur a étendu le rappel à l’ensemble du territoire européen, incluant désormais des pays comme l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse. Au total, environ 869 000 véhicules sont concernés en Europe.

Démarches pour les propriétaires
Les propriétaires des modèles concernés sont invités à vérifier si leur véhicule est affecté en consultant les sites officiels de Citroën ou de DS, en utilisant leur numéro de VIN (Vehicle Identification Number) disponible sur la carte grise. Un centre d’appel dédié est également mis en place pour répondre aux questions et organiser les interventions nécessaires. Citroën propose des solutions de mobilité alternatives, telles que des véhicules de courtoisie, pour les clients dont les véhicules doivent être immobilisés le temps de la réparation.
Cette affaire a également conduit à des actions juridiques. En juillet 2024, une plainte contre X a été déposée en France, accusant Stellantis, la maison mère de Citroën, de mise en danger de la vie d’autrui et de tromperie. Les plaignants réclament des compensations financières pour les préjudices subis. De son côté, Stellantis affirme avoir déjà remplacé les airbags de 67 000 véhicules sur les 240 000 concernés en France et continue de travailler activement pour accélérer le processus de rappel.
Il est essentiel que les propriétaires des modèles concernés prennent rapidement contact avec le service client de Citroën ou de DS pour organiser le remplacement des airbags défectueux et assurer ainsi leur sécurité et celle de leurs passagers.