À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, le contrôle technique des véhicules automobiles en France introduit une nouveauté majeure. Cette évolution ne modifie pas l’ensemble des critères habituels, mais elle introduit une vérification ciblée qui peut entraîner une contre‑visite automatique et l’interdiction de circuler pour certains véhicules encore en circulation.
Une vérification renforcée des airbags dangereux
Le gouvernement français a décidé d’intégrer au contrôle technique une étape supplémentaire pour lutter contre un risque bien identifié : les airbags défectueux montés sur certains véhicules depuis de longues années. Ces dispositifs, produits par le fabricant japonais Takata et classés « stop drive », ont été à l’origine d’accidents graves dans plusieurs pays, y compris en France, où des cas dramatiques ont été recensés. Cette mesure vise à accélérer le remplacement de ces composants potentiellement mortels et à protéger les usagers de la route.
Lors du passage au contrôle technique, les centres devront désormais vérifier si un véhicule est équipé d’un airbag Takata classé « stop drive ». Si tel est le cas et si la réparation n’a pas encore été effectuée, le véhicule sera immédiatement mis en contre‑visite pour défaillance critique, ce qui signifie qu’il ne pourra pas obtenir la validation du contrôle tant que le composant n’aura pas été remplacé par un garagiste agréé. L’automobiliste se retrouve alors interdit de circulation jusqu’à réparation.
Cette règle renforce l’approche déjà existante pour d’autres défauts graves tels qu’un manque de freinage ou l’absence de rétroviseurs, qui eux aussi justifient une contre‑visite immédiate.
Un impact ciblé pour une part importante du parc automobile
Ce durcissement ne concerne pas l’ensemble des véhicules, mais il touche environ 1,3 million de voitures encore en circulation en France qui font l’objet d’une mesure de rappel « stop drive » liée aux airbags Takata. De nombreux automobilistes peuvent ne pas être au courant que leur véhicule est concerné, surtout s’ils ont acquis la voiture d’occasion ou n’ont pas suivi les rappels de sécurité de la marque.
L’objectif des autorités est clair : utiliser le contrôle technique, rendez‑vous réglementaire bien ancré dans les habitudes des automobilistes, comme un moyen efficace pour vérifier la conformité des véhicules face à ce risque spécifique et inciter à la réparation rapide des défauts critiques. La mesure reflète une priorité donnée à la sécurité des passagers et des autres usagers de la route, tout en donnant une impulsion forte aux campagnes de rappel trop souvent négligées.
Pour la majorité des conducteurs dont les véhicules ne sont pas concernés par ces airbags défectueux, le déroulement du contrôle technique reste inchangé, avec les critères habituels portant sur la sécurité, les émissions et les composants essentiels du véhicule.
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