La Chine met fin à la stratégie des ventes tactiques pour ses modèles électriques : auto immatriculée sans acheteur et revendue comme neuve à prix réduit. Pékin durcit la réglementation afin de mieux contrôler les exportations, préserver son industrie locale et limiter les distorsions de marché.
Les pratiques encadrées : des ventes tactiques ciblées
Les constructeurs chinois multiplient les « ventes tactiques » : des voitures immatriculées sans client et revendues comme occasions quasi neuves à prix sacrifié. Ce système, largement pratiqué, a fortement réduit les coûts mais provoqué la colère des autorités chinoises. En réponse, le gouvernement impose désormais des restrictions strictes sur ces pratiques pour stabiliser le secteur et éviter une spirale de baisse des prix nuisible à long terme

Conséquences pour l’industrie et le marché
Vers un marché plus sain
Pékin veut favoriser une concurrence durable et limiter les structures artificiellement bon marché qui fragilisent la rentabilité. Cette régulation doit permettre d’assainir le marché intérieur, encourager l’innovation et éviter une course à la réduction des marges.
Repli ou repositionnement des exportations
Les constructeurs chinois devront s’adapter, notamment pour les marchés extérieurs. L’UE, déjà déjà frappée par une surcapacité chinoise, a instauré des droits de douane allant jusqu’à 35 % (et jusqu’à 48 % selon les cas), ce qui complique l’exportation de modèles bradés. Les mesures chinoises pourraient donc également limiter l’offre à destination de l’étranger, ou contraindre à une hausse de prix sur les voitures exportées.
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