Nous venons d’apprendre qu’en Australie, une banque refusera de faire des crédits aux clients souhaitant acheter une voiture thermique à compter de 2025. Alors, les banques françaises pourraient-elles appliquer le même règlement et refuser un crédit aux acheteurs de voitures thermiques ? Voyons cela plus en détails.
Les raisons qui poussent la banque australienne à refuser les crédits
La Bank Australia l’a récemment annoncé : elle n’accordera plus de crédit aux potentiels acheteurs de voitures thermiques à compter de 2025. Pourquoi ? Eh bien tout simplement dans un souci écologique et pour pousser les automobilistes à s’orienter vers des moyens de déplacements moins polluants. Voici ce qu’elle a déclaré : elle ne souhaite pas « enfermer ses clients dans des émissions de carbone plus élevées et des coûts de fonctionnement de plus en plus élevés ».
Des arguments contestables, mais qui pourraient pourtant donner des idées à d’autres banques ailleurs dans le monde. Cette nouvelle réglementation sera appliquée en 2025 suite au communiqué de Sasha Courville, responsable du pôle responsabilité sociale d’entreprise de la banque : « Notre annonce d’aujourd’hui est le début d’une conversation avec nos clients et un signal au marché plus large que si vous envisagez d’acheter une nouvelle voiture, vous devriez penser sérieusement à un véhicule électrique. À la fois pour son impact sur le climat et pour les économies qu’il permet de réaliser tout au long de sa vie. »
Tous les véhicules thermiques concernés ?
Au vu du tarif élevé de l’achat d’un véhicule électrique neuf, la banque se résout tout de même à faire quelques exceptions en fonction de la situation de chaque client. En ce sens, les véhicules thermiques d’occasion ne seront pas concernés par cette nouvelle restriction : « Même si nous cesserons d’accorder des prêts automobiles pour les nouvelles voitures à carburant fossile à partir de 2025, nous sommes profondément conscients que nous devons soutenir les personnes qui ne sont pas encore en mesure de s’offrir un véhicule électrique pendant que le marché se développe ».
La France pourrait-elle suivre ce chemin ? L’avenir nous le dira.