Bien que la plupart des grands constructeurs automobiles s’efforcent de mettre sur le marché une voiture électrique à un prix inférieur à 25 000 euros, Lucid s’engage à offrir un modèle à un prix inférieur à 50 000 euros d’ici à 2030. Néanmoins, le PDG de l’entreprise reconnaît que ce tarif demeure élevé.
Électrique : les constructeurs souhaitent baisser les prix
La course à la fabrication de voitures électriques abordables est en plein essor, avec des acteurs tels que le groupe Renault, Stellantis, Tesla et plusieurs constructeurs chinois qui y consacrent des efforts considérables. Cependant, tous les fabricants n’adhèrent pas à cette tendance, comme le montre l’approche de Lucid, qui continue de privilégier les modèles de luxe.
Lucid prévoit tout de même de lancer un modèle à un prix inférieur à 50 000 euros d’ici 2030. Pourtant, Peter Rawlinson, le PDG de Lucid, considère que ce prix reste excessif. Dans des déclarations relayées par ABC News, il souligne l’importance de rendre les voitures accessibles à 25 000 euros, mais reconnaît que cela nécessite encore un certain temps avant de concrétiser la mise sur le marché d’un tel véhicule :
« [L’entreprise] devait d’abord lancer des modèles haut de gamme avant de pouvoir se tourner vers des offres plus abordables. » « Ce dont le monde a besoin, c’est d’une voiture électrique à 25 000 euros. [Cela pourrait voir le jour bientôt] grâce à la technologie que nous développons aujourd’hui. »
Un seul modèle : la Lucid Air
À l’heure actuelle, Lucid n’a pas encore réussi à proposer un modèle en dessous de la barre des 50 000 euros. Leur seule offre actuelle est la Lucid Air, et ils ont également un SUV appelé Gravity en préparation. Cependant, ces deux modèles ont des prix allant de 80 000 à plus de 100 000 euros, en fonction des versions.
On peut espérer que l’entreprise parviendra à réaliser son plan ambitieux. En attendant, Peter Rawlinson se distingue des autres dirigeants de constructeurs en ce qui concerne la question de la recharge électrique.
Le PDG de Lucid soutient qu’il est préférable d’investir dans des infrastructures de recharge lente plutôt que dans un réseau de recharge ultra-rapide, car ce dernier aurait, selon lui, des impacts environnementaux négatifs. Il estime qu’une batterie de 25 kWh et une autonomie de 250 km seraient « suffisantes pour la plupart des acheteurs« .