Le groupe automobile Stellantis met en place un plan de 2600 départs volontaires conformément à sa stratégie de suppression de postes entamée il y a près de 4 années. Ces salariés français devront avoir quitté le navire avant la fin de l’année 2023. Voici les dernières informations sur le sujet.
Des départs en mode accéléré chez Stellantis
Les prochaines années ne seront pas le signe du plein emploi chez Stellantis. En effet, le flux de départ des salariés devrait encore s’accélérer : c’est ce qui est ressorti d’une réunion de négociation sur les ruptures conventionnelles collectives qui a eu lieu le 1er février chez Stellantis. Des mesures devraient également être prises au niveau des congés des seniors. Le DRH Monsieur Bertin a alors annoncé aux syndicats que 1300 personnes par an devraient quitter le groupe automobile d’ici à la fin de l’année 2023, soit 1600 personnes au total.
Un accord sur le sujet était déjà en vigueur avec une fin prévisionnelle au 31 mars 2022, il s’agit donc d’un renouvellement. Depuis la signature de cet accord, ce sont près de 2000 personnes qui ont quitté le groupe Stellantis. La déléguée syndicale CFDT Madame Virassamy a ainsi déclaré : « L’effectif partant mis sur la table est dans la continuité des quatre dernières années, depuis que la RCC a été mise en place dans l’entreprise. La différence avec les autres négociations, c’est que le plan qui nous a été présenté court sur deux ans. »
Comment Stellantis justifie-t-il ces départs volontaires ?
La direction du groupe automobile Stellantis justifie sa décision auprès des syndicats « par les transformations technologiques à accompagner : la transition énergétique, le développement du logiciel ». Ceux à quoi la plupart des syndicats ont répondu favorablement : « Notre avis est a priori favorable, mais nous attendons de connaître la contrepartie, c’est-à-dire les embauches que la direction met en face, et en particulier celles de jeunes. » a déclaré le délégué syndical CFTC.
Cependant, la CFDT compte sur une vague de recrutement qui devrait compenser au moins la moitié des départs prévus. Affaire à suivre …