Mi-février, un fait divers a défrayé la chronique dans le monde de l’automobile : un cargo en provenance de Hambourg et à destination des États-Unis a subi un feu de grande ampleur. Moins d’une semaine après avoir pris la mer, un SOS est envoyé du bateau qui se trouve au beau milieu de l’Atlantique. L’incendie mobilise l’équipage qui a bien du mal à en venir à bout. Retour sur l’affaire du Felicity Ace et sa cargaison de voitures de luxe.
Les ravages du feu à bord du cargo Felicity Ace
L’incendie déclaré à bord du Felicity Ace aurait été alimenté par les batteries de quelques voitures électriques embarquées. Par chance, il n’y a pas eu de pertes humaines à déplorer, cependant on dénombre la destruction complète de 4000 voitures neuves. Ces véhicules de luxe, qui étaient destinés au marché américain, n’auront jamais atteint leur destination.
Parmi les modèles exportés se trouvaient des Lamborghini, des Porsche, des Audi ou encore des Bentley flambantes neuves. On comprend alors aisément que le groupe Volkswagen a été particulièrement impacté par ce sinistre.
Il faut savoir que certains modèles étaient électriques et que les batteries de ces derniers n’ont fait qu’amplifier le désastre. En effet, les batteries ont alimenté le feu, qui était en latence depuis quelques jours et qui est rapidement devenu totalement incontrôlable. L’impressionnante et vaste cargaison est ainsi intégralement partie en fumée sans que personne ne puisse arrêter le feu.
Selon la firme de consulting Russel Group, le montant de la cargaison incendiée représenterait environ 438 millions de dollars, soit 387 millions d’euros de perte, et 400 millions de dollars uniquement pour les véhicules détruits. Volkswagen aurait à lui seul perdu 155 millions de dollars d’autos, soit 137 millions d’euros dans cette catastrophe matérielle. Il ne reste plus qu’à se tourner vers les assurances…