Ferrari ne connaît pas la crise

Qu’il s’agisse du marché du neuf ou de l’occasion, le constructeur d’automobiles de luxe Ferrari ne connaît pas la crise. Le fabricant italien connaît un succès remarquable, comme en témoignent l’augmentation du nombre de commandes et de livraisons, l’accroissement de la rentabilité et une valeur incroyable en bourse.

Des résultats exceptionnels

L’industrie automobile est un monde complexe dans lequel les circonstances changent fortement d’une région à l’autre. Alors que les constructeurs automobiles généralistes luttent pour concurrencer les marques Tesla et chinoises de plus en plus dominantes, le marché de l’ultra-luxe est florissant.

L’année dernière, Rolls-Royce a établi un nouveau record de ventes avec plus de 6 000 voitures vendues, Lamborghini a annoncé que sa production était prévendue jusqu’en 2024, et Bentley a déclaré avoir vendu plus de 15 000 voitures pour la première fois en 2022. Maintenant, Ferrari affiche des résultats remarquables, avec 13 221 voitures livrées en 2021, soit une augmentation de 18,5 % par rapport à l’année précédente. La société a réalisé un bénéfice de 939 millions d’euros, soit une augmentation de 12,7 %.

Des résultats exceptionnels salués par le PDG du groupe, Benedetto Vigna, qui selon lui, constituent « la base d’une année 2023 encore plus forte, alimentée par une demande toujours élevée de nos produits dans le monde entier« .

Une valeur de 47 milliards d’euros en bourse 

La gamme SF90, la Portofino M et le SUV Purosangue ont fait progresser l’entreprise. Malheureusement, la demande pour leur SUV était si élevée qu’après seulement trois mois, Ferrari a dû fermer son carnet de commandes. À la fin du mois de novembre, la société avait reçu plus de 6 000 commandes pour ce véhicule dont le prix est de 390 000 euros. Pour maîtriser la production de l’usine de Maranello, elle n’en fabriquera que 3 000 par an.

Les actions de la société sont estimées à 47 milliards d’euros en bourse, soit une valeur égale à celle de l’ensemble du groupe Stellantis qui fabrique plus de 6 millions de véhicules. La marque jouit d’une réputation impressionnante et est très lucrative ; la famille Ferrari connaît une période faste, et ce succès s’observe également dans l’industrie du luxe en général, notamment sur le marché de l’immobilier et de la maroquinerie. Il n’est pas surprenant que Ferrari soit également la plus précieuse sur le marché des voitures classiques.

L’année dernière, 6 véhicules de la même marque ont réussi à se hisser dans la liste des 10 voitures les plus chères vendues aux enchères, l’une d’entre elles ayant atteint un prix de 22 millions de dollars à Monterey. Cette semaine, la maison de vente aux enchères Artcurial proposera l’une des voitures les plus rares, une 250 LM Berlinetta de 1964, produite à seulement 32 exemplaires. Nous garderons un œil sur les enchères qu’elle recevra.

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