L’Austin Arrow séduit au premier regard par ses lignes vintage — ailes séparées, absence de portières, petits phares chromés, un style très « old school » inspiré de l’Austin Seven. Pourtant, sous cette apparence rétro, ce modèle cache une architecture moderne, faisant le pont entre charme historique et technologie contemporaine.
Rétro esthétique, vraie modernité
L’Arrow est homologuée comme quadricycle lourd (L7e), une catégorie utilisée pour des véhicules légers. Son gabarit est compact : elle mesure environ 3,7 mètres de long. L’inspiration directe vient de l’Austin Seven des années 1920, réinterprétée — la carrosserie est épurée, les deux petits saute‑vent, un arrière fuselé, et un intérieur qui mêle cadrans analogiques, boiseries et banquette en cuir.
Mais cette apparence classique ne doit pas tromper : la motorisation est 100 % électrique avec une puissance de 20,4 chevaux. Associée à un poids contenu de 605 kg, cela lui permet d’atteindre 100 km/h en pointe, de passer de 0 à 100 km/h en 7,8 secondes, et de bénéficier d’une autonomie de 160 km avec sa batterie de 20 kWh. La recharge complète est annoncée autour de trois heures.

Personnalisation, stratégies, avenir
Ce véhicule n’est plus seulement un concept : il est prêt pour la production, et les commandes sont déjà ouvertes. Le projet est mené par Nigel Gordon‑Stewart, un professionnel ayant œuvré chez Lamborghini, McLaren, MG et Lotus. Une attention particulière est portée à la personnalisation : onze teintes disponibles, combinaisons de finitions sombres ou chromées, sept cuirs au choix, trois designs de jantes.
Sur le marché des micro‑voitures électriques, l’Arrow se positionne dans un segment premium. Son tarif de base est estimé autour de 35 000 €, une somme élevée qui reflète le volume limité, la qualité de fabrication et le caractère exclusif du véhicule. Sa commercialisation en Belgique n’est pas encore confirmée, mais l’intérêt suscite de nombreuses attentes.