Le gouvernement maintient sa demande de « carburant vendu à perte »

Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, exprime une forte conviction en faveur du projet de vente de « carburant à perte » en France. Il préconise d’accorder aux distributeurs un délai pour réexaminer leur position, malgré leur opposition initiale à cette mesure.

La mesure indigne les distributeurs

Malgré les obstacles, le gouvernement maintient sa confiance en ce qui concerne la vente de carburant à perte. Cela se reflète dans les propos d’Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, qui a récemment abordé cette question. Il exprime le souhait d’accorder aux distributeurs un délai pour réévaluer leur position à ce sujet : les distributeurs de carburant doivent » participer à l’effort collectif. » « Face à l’inflation », « chacun doit et peut faire un effort. » « Nous verrons (…) comment les uns et les autres se positionnent au fil des semaines et des mois« .

Ces propos semblent teintés de résignation, d’autant plus que la mesure est clairement impopulaire. En effet, plusieurs grandes enseignes de distribution telles que Leclerc, Intermarché, ainsi que TotalEnergies, ont d’ores et déjà annoncé qu’elles ne mettraient pas en œuvre cette mesure.

 

Le gouvernement veut se placer au côté des Français

Olivier Véran assure néanmoins que le gouvernement met tout en œuvre pour protéger les citoyens français. À cet égard, il affirme que les représentants du gouvernement mobilisent tous les moyens à leur disposition. Toutefois, cela suscite des interrogations, car la fiscalité sur ces produits n’a pas évolué malgré le contexte de crise :

« Nous utilisons tous les leviers possibles pour protéger les Français, là où c’est possible [et] nous permettrons à chacun de participer à cet effort collectif dans cette bataille pour le pouvoir d’achat. » Il rejette « tout procès en impuissance qui pourrait être fait à l’État. »

Il reste à savoir si le gouvernement dispose d’autres stratégies que simplement attendre et compter sur les distributeurs pour réduire les prix. Cela est d’autant plus pertinent alors qu’un député de la majorité, Richard Ramos (MoDem), a plaidé en faveur d’une modification de la fiscalité sur les carburants.

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