Anne Hidalgo a récemment dévoilé la date d’entrée en vigueur de la nouvelle limitation de vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien. Ce changement, qui affectera considérablement les automobilistes utilisant quotidiennement cet axe très fréquenté, sera effectif très prochainement.
Dès le 1ᵉʳ octobre
Le couperet est tombé : à partir du 1ᵉʳ octobre, la vitesse maximale sur le périphérique de Paris sera officiellement abaissée à 50 km/h. L’annonce a été faite par la maire de Paris, ce lundi 9 septembre, lors de son intervention sur RTL.
« Oui, c’est une décision que j’ai prise », a confirmé Anne Hidalgo en réponse aux questions des auditeurs. « Cette mesure sera mise en place le 1er octobre. Nous travaillons sur ce projet depuis 2018, et il a été soutenu par un vote unanime au Conseil de Paris, notamment grâce aux centristes qui ont œuvré pour obtenir ce consensus. »
Une décision controversée
Ce changement risque de susciter des réactions vives de la part des automobilistes. Si la décision a été largement approuvée au Conseil de Paris, l’avis des habitants semble nettement plus partagé, voire opposé.
Les consultations publiques sur cette mesure révèlent que la majorité des habitants sont contre. En effet, lors de deux consultations récentes, 90 % des participants s’étaient déclarés défavorables, et une autre consultation de la mairie avait recueilli 80 % d’avis négatifs.
Certains responsables politiques, dont Valérie Pécresse, ont dénoncé un « déni de démocratie » de la part de la municipalité. Néanmoins, les autorités parisiennes avancent des arguments en faveur de la protection de l’environnement et de la sécurité des usagers.
« La réduction des nuisances sonores et environnementales, ainsi qu’une meilleure sécurité pour tous, sont autant de raisons de ralentir », peut-on lire sur le site de la mairie. Selon leurs données, la vitesse moyenne sur le périphérique en journée est déjà de 50 km/h, oscillant entre 30 et 45 km/h aux heures de pointe, et atteignant 60 km/h la nuit. Suffira-t-il de ces arguments pour convaincre les automobilistes ?
