De retour d’un voyage à Atlanta, un client restitue une voiture de location chez Hertz. Mais ce qu’il pensait être une formalité vire à la mauvaise surprise : une rayure de 2,5 cm sur une jante lui vaut une facture de 440 dollars. Le responsable ? Un système d’intelligence artificielle capable de détecter les moindres défauts. Cette histoire soulève des questions sur l’usage croissant de ces technologies dans le secteur de la location automobile.
Une technologie d’inspection ultra-précise
UVeye, l’œil numérique du loueur
La société Hertz utilise désormais un tunnel d’inspection développé par UVeye. Équipé de caméras haute définition, ce système scanne intégralement le véhicule : carrosserie, roues, châssis, pneus. En quelques secondes, il modélise le véhicule en 3D et repère automatiquement les anomalies, même les plus infimes. Ce type de contrôle se veut objectif, mais son extrême précision peut surprendre les clients.
Une rayure invisible à l’œil nu, mais pas pour l’IA
Dans le cas de Patrick, l’IA a identifié une micro-rayure de 2,5 cm sur une jante. Bilan :
250 $ pour la réparation de la roue
125 $ pour l’inspection automatisée
65 $ de frais administratifs
Vers une généralisation de ces contrôles automatisés ?
Avantages pour les loueurs, inquiétudes pour les clients
Pour les entreprises, cette technologie représente un gain de temps, de rigueur et de fiabilité. Elle réduit les litiges en fournissant une preuve visuelle indiscutable. En revanche, les clients redoutent les frais inattendus et la difficulté à contester ces rapports automatisés.
Une expansion rapide du dispositif
Hertz prévoit de déployer ces tunnels d’inspection dans 100 de ses agences américaines d’ici fin 2025. D’autres acteurs pourraient suivre. Les conducteurs doivent donc s’attendre à ce que ces systèmes deviennent la norme.
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