Stellantis dévoile un nouveau quatre-cylindres turbo de plus de 300 ch, un choix étonnant à l’heure où le groupe met en avant l’électrique. ce bloc de 2,0 litres montre pourtant que le thermique n’a pas dit son dernier mot : technologies avancées, rendement élevé et compatibilité possible avec l’hybridation.
Un quatre-cylindres de 324 ch
Ce moteur fournit environ 324 ch pour 451 nm, avec un turbo moderne et un couple disponible sur une large plage. La combustion est optimisée par un système de préchambre et un fonctionnement proche du cycle Miller, ce qui permet d’améliorer l’efficacité tout en conservant des performances dignes d’un six-cylindres plus gourmand. Il est annoncé pour des productions aux États-Unis, sans confirmation pour l’Europe.
Une stratégie thermique à l’aube de l’électrique
Le groupe communique massivement sur la transition électrique, mais ce moteur prouve qu’il continue d’investir dans des blocs thermiques efficaces pour certains marchés, notamment américains. La question reste de savoir s’il pourra être adapté aux normes européennes et s’il accompagnera des modèles sportifs ou hybrides. Ce choix illustre surtout une stratégie hybride : l’électrique progresse, mais les moteurs à essence performants restent utiles là où la réglementation le permet.
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