Suzuki opte pour l’hybride exclusif sur les Vitara et S‑Cross

Suzuki annonce que ses modèles Vitara et S‑Cross ne seront plus proposés qu’avec une motorisation hybride. Le constructeur répond par ce changement aux attentes environnementales croissantes et aux normes d’émissions de plus en plus stricte

Nouvelle orientation motorisation : hybride uniquement

Suzuki a décidé de retirer définitivement les versions purement thermiques des gammes Vitara et S‑Cross dans certains marchés, ne laissant place qu’à des motorisations hybrides. La transition s’est imposée face aux pressions réglementaires sur les émissions de CO₂ et la consommation de carburant, ainsi que par la demande grandissante chez les clients pour des véhicules plus sobres et responsables.

Les versions hybrides retenues sont de deux types. D’abord l’hybridation légère (hybride 48 V), qui utilise un alterno‑démarreur et une batterie de support, pour aider le moteur thermique, notamment à bas régime et lors des phases de démarrage ou relance. Puis l’hybride dite « full » ou auto‑rechargeable, qui permet d’effectuer certains trajets en mode électrique pur, grâce à un moteur électrique plus puissant et une batterie de plus grande capacité. Ce type de motorisation nécessite souvent une transmission adaptée, telle qu’une boîte robotisée ou une transmission automatique optimisée pour hybrides.

Ce choix unique de l’hybride s’inscrit dans une stratégie de Suzuki visant à simplifier ses offres moteurs, tout en renforçant l’image de ses SUV comme Vitara et S‑Cross, désormais perçus comme modernes et respectueux de l’environnement. Les concessions ne proposeront plus d’options essence seules, ce qui clarifie l’offre pour le client et réduit la complexité en production et en approvisionnement.

Enjeux et conséquences de cette décision

L’abandon des motorisations entièrement thermiques apporte des avantages mais également des défis. Du côté positif, le constructeur peut mieux maîtriser ses émissions de CO₂, améliorer sa conformité avec les normes européennes et anticiper les futures réglementations. Les clients bénéficieront de consommations réduites et, souvent, de coûts d’usage plus faibles, en particulier en milieu urbain où les phases de roulage électrique ou d’assistance électrique sont plus fréquentes.

Néanmoins, certains défis apparaissent. Le coût de production des versions hybrides est plus élevé, ce qui peut se répercuter sur les prix de vente. L’entretien des composants électriques (batterie, motorisation, gestion électronique) impose une montée en compétence des garages et des centres techniques. De plus, l’acceptation par les clients dépendra de la maturité de l’hybride : autonomie électrique, fiabilité, coûts à long terme, etc. Enfin, dans certains marchés où le réseau électrique ou les habitudes de conduite ne favorisent pas les motorisations hybrides, la transition pourrait ralentir les ventes.

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