La Suisse envisage de taxer les voitures électriques dans l’objectif de mettre fin au thermique. Cela permettra à l’État de compenser les pertes liées à la transition vers les voitures zéro émission. Plus d’informations ici.
Compenser le manque à gagner engendré par la transition vers l’électrique
La Suisse est le premier pays à se pencher sur la question de la taxation des voitures zéro émission. Cela soumettra les propriétaires de voitures thermiques à l’impôt. L’objectif du gouvernement fédéral est de combler les pertes engendrées par la transition vers l’électrique.
Notons que la France pourrait aussi bien adopter cette décision. Conséquence : l’automobiliste sera taxé sur l’utilisation de son véhicule, mais aussi sur sa consommation de carburant.
Les gains issus de cette opération serviront à financer l’entretien des infrastructures routières. Cette politique se décline en trois points à savoir :
- Les impôts et surtaxes sur les huiles minérales ;
- Les impôts automobiles ;
- La vignette obligatoire.
Outre ces trois sources principales de recettes, les compensations des cantons sont également prévues. Celles-ci s’élèvent à un montant envoisinant les deux milliards de francs par an.
De nouvelles mesures en vue
Le département fédéral de l’environnement, des transports et de l’énergie (DETEC) et le Département fédéral des finances (DFF) ont pour mission de réfléchir sur la fiscalité automobile. Le Conseil fédéral leur a demandé de proposer de nouvelles mesures d’ici 2023 afin de réaliser une refonte complète du système.
Quoi qu’il en soit, le Conseil fédéral veut taxer les voitures électriques même si les réflexions sont en cours. Il souhaite mettre en place sa politique avant 2030. La taxation se fera à partir de l’indice kilométrique, ce qui veut dire que plus l’automobiliste roulera, plus il payera des impôts.
