Un quart des Français pourrait renoncer à se déplacer en voiture

Un quart des Français seraient prêts à renoncer à une voiture pour réduire leurs dépenses, s’ils en avaient le choix, selon une étude. Pourtant, ils sont contraints de le faire, non pas parce qu’ils le veulent, mais parce qu’ils le doivent.

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La proportion de résidents français qui possèdent un véhicule a atteint un niveau record en 2019, avec 85 % des foyers possédant au moins un véhicule. Dans les zones rurales, où un véhicule est absolument nécessaire, 95 % des résidents en possèdent un.  Une grande enquête a été menée pour déterminer la pression financière sur les automobilistes. Il en ressort qu’un nombre important d’automobilistes seraient prêts à faire des sacrifices importants pour tenter de réduire un peu leurs dépenses mensuelles. Par exemple, ils renonceraient à leur véhicule.

Le rapport révèle qu’un grand nombre de personnes dans tout le pays envisagent de se débarrasser de leur voiture : les voitures sont d’une importance vitale pour les habitants des zones rurales pour les déplacements quotidiens, mais une proportion importante d’automobilistes envisage d’abandonner la leur : « dans ce contexte économique tendu, plus d’un quart des conducteurs pensent pouvoir être capables de se passer totalement de leur voiture dans le futur (26 %). Dans les grandes villes, proposant généralement plus d’alternatives pour se déplacer que dans les zones rurales, la tendance est d’autant plus marquée avec 42 % de conducteurs qui pourraient envisager de se séparer de leur véhicule« .

Les personnes qui envisagent de remplacer leur véhicule sont également touchées par l’inflation. « Projets d’achats, investissements immobiliers et autres dépenses importantes ne sont plus tout à fait à l’ordre du jour des projets des Français compte tenu du contexte économique actuel. La voiture n’est pas épargnée puisque plus de la moitié des automobilistes (58 %), considère que l’inflation pourrait remettre en cause un éventuel achat de véhicule« .

Certains fabricants ont gonflé les prix afin de compenser la pénurie de composants, ce qui a entraîné une diminution du nombre de ventes. Cette stratégie ne serait actuellement plus viable.

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