La célèbre formule « voiture électrique à 100 € par mois », qui a été officiellement lancée à la mi-décembre, génère un réel engouement à l’échelle nationale. Les fabricants seraient même prêts à diversifier la gamme de véhicules proposés. Plus de détails dans la suite de cet article.
L'accès à l'électrique pour tous
Bien que des incertitudes persistent quant aux montants du bonus écologique pour 2024, il est confirmé que la formule de « leasing social » connaît un succès remarquable, offrant aux contribuables moins aisés l’accès à des voitures électriques à des tarifs avantageux (à partir de 40 € par mois pour la Renault Twingo E-Tech!).
Sur X, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, s’est réjouie dimanche du vif intérêt des Français pour le leasing électrique promis par le Président, avec plus d’un million de connexions sur la plateforme et 80 000 demandes de rappel. Ce dispositif novateur va progressivement prendre de l’ampleur, avec l’ouverture initiale de 20 000 à 25 000 dossiers, bénéficiant d’une aide de 13 000 € par voiture.
Une aide soumise à condition
Cette initiative contribuera effectivement à faciliter l’accès aux modèles zéro émission, qui suscitent un engouement croissant dans le pays. En 2023, ces véhicules représentaient déjà 17% des immatriculations de voitures neuves. Il est important de souligner que cette aide sera prioritairement destinée à ceux qui dépendent de leur voiture pour se rendre au travail.
Les critères d’éligibilité incluent être majeur et domicilié en France, justifier d’un revenu fiscal de référence par part inférieur à 15 400 euros, résider à plus de 15 km de son lieu de travail et utiliser sa voiture personnelle pour s’y rendre, ainsi que parcourir plus de 8 000 km par an dans le cadre de son activité professionnelle. Le succès de cette initiative est indéniable, et la bonne nouvelle est que les marques semblent être prêtes à accélérer leur engagement dans ce domaine.
« J’ai refait le point cette semaine avec les constructeurs et je vous confirme que le groupe Stellantis est prêt à mettre davantage de véhicules dans ce dispositif si l’intérêt des Français est au rendez-vous», ajoutait la ministre. « Jamais un gouvernement n’a fait autant. L’Allemagne, de son côté, a coupé les aides pour l’électrique du jour au lendemain. Nous ne ferons pas cela chez nous. »
