Salon de Genève 2024

Si le Qatar est choisi pour accueillir le salon de Genève 2023 dans le cadre du Grand Prix de Formule 1, la Suisse souhaite que l’évènement se déroule à nouveau dans son pays à partir de 2024. Et les dates du salon de Genève 2024 sont d’ores et déjà connues.

Changement de date et de lieu

Le Salon de l’automobile de Genève, un événement annuel très populaire, devrait se dérouler dans un lieu et à des dates inattendus en 2023 : au Qatar, au lieu de Genève, et en octobre, au lieu de mars. Cette version du salon, appelée GIMS, devrait attirer beaucoup moins de monde que la version suisse, l’organisation espérant 200 000 visiteurs. Les forfaits sont censés être tout compris, afin d’attirer les voyageurs étrangers. Le canton de Genève, cependant, ne devrait pas être satisfait de la délocalisation de son salon.

L’avenir du salon de Genève

Après un Mondial de l’Auto en demi-teinte et un événement bruxellois qui n’a pas atteint son objectif d’accueillir 300 000 visiteurs pour son centenaire, le sort des salons est incertain. Un accord a été signé entre l’organisation GIMS et Palexpo pour organiser à nouveau le salon à Genève et les dates du salon ont été décidées ; il aura lieu du 26 février au 3 mars 2024. L’organisme organisateur a choisi de réduire la durée du salon à une semaine pour satisfaire les exigences des marques.

Ces derniers mois ont été tumultueux en ce qui concerne l’accueil du salon. Sandro Mesquita a prévenu que, même si un accord est conclu avec le parc d’exposition, la proclamation du salon ne se fera que lorsque les fabricants arriveront officiellement. Il a déclaré que « on n’a aucune confirmation, il faut être clair, aujourd’hui le comité de fondation a décidé d’aller de l’avant en 2024 parce qu’on a reçu des signaux positifs« . Il est probable qu’il n’y aura pas de suite au Mondial de l’Auto, qui s’est produit même avec une offre limitée. Mesquita a également ajouté que le soutien des distributeurs locaux (Amag, Emil Frey…) sera un facteur important. Le Salon de l’auto de Genève pourrait-il prendre exemple sur son voisin lyonnais et privilégier la vente de voitures à la présentation de concepts ?