BMW : le « i » c’est fini !

Pour éviter toute confusion entre les versions essence et les modèles électriques, le préfixe « i » utilisé pour les premières sera simplement supprimé, malgré son usage historique et légitime.

Dès l'automne prochain

Chez BMW, un nouveau chapitre s’ouvrira à l’automne prochain, probablement lors du Mondial de l’Auto à Paris du 14 au 20 octobre 2024, avec le lancement de la nouvelle version du SUV X3 qui fera ses débuts publics. La version haut de gamme portera le nom de BMW X3 M50, marquant ainsi la fin de l’appellation BMW X3 M50i, comme l’a révélé Bernd Köber, vice-président senior de la marque, dans une récente interview accordée à BMWBlog. Bien que cela puisse sembler anodin pour certains, cette décision revêt une grande importance pour lui, signifiant la disparition du suffixe « i » associé aux motorisations essence.

L’utilisation du suffixe « i » dans la gamme BMW remonte aux débuts des années 1970 avec la berline E3 (précurseur de la Série 5) et sa version 3.0 Si, reconnaissable par son injection Bosch qui la distinguait nettement des modèles carburateurs. Les modèles ultérieurs tels que les 325i, 528i, 540i et 850i ont consolidé cette convention.

Cette décision de mettre fin à l’usage du « i » vise à éviter toute confusion avec les modèles électriques, qui seront de plus en plus nombreux dans la gamme à l’avenir, notamment avec les BMW i4, i5, i7, ainsi que les iX1, iX2 et iX3. Bien que le « i » ait une longue histoire et une légitimité, la priorité est désormais accordée à l’électrification. Cette transition est également accélérée par l’émergence des versions hybrides rechargeables, identifiées par un « e » comme les 320e et 330e, qui progressivement remplacent les versions essence affectées par les malus écologiques. Ainsi, la disparition du « i » était déjà anticipée avec l’essor des alternatives électrifiées.

Cela a aussi concerné le diesel

Il convient de noter que BMW a également modifié son approche en ce qui concerne les moteurs diesel, passant de l’acronyme « tds » (turbo diesel sport), marqué par l’ajout d’un échangeur qui augmentait la puissance de 115 à 143 ch dans le cas de la 525 tds, au milieu des années 1990, pour ensuite revenir à la lettre « d » dans les années 2000. Ce changement peut également avoir été motivé par le désir de dissiper les préoccupations concernant la fiabilité de ces moteurs diesel suralimentés.

Voitures d’occasion, Actualités automobiles, Vous aimerez lire aussi …

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
WhatsApp
Email