La grève dans les usines automobiles aux États-Unis gagne en intensité alors que 7 000 nouveaux employés rejoignent le mouvement de grève. Cette situation impacte les activités de Ford et General Motors, mais Stellantis n’est pas affecté, car des progrès ont récemment été réalisés dans leurs relations avec les employés.
Pas d'accord trouvé
La grève dans l’industrie automobile aux États-Unis semble être destinée à se prolonger, impliquant davantage de travailleurs et d’usines. C’est ce que démontre l’appel lancé par Shawn Fain, président du syndicat américain automobile United Auto Workers (UAW), ce vendredi. Il a exhorté pas moins de 7 000 nouveaux employés à cesser le travail.
Cela vient s’ajouter aux quelque 18 600 salariés qui sont déjà en grève depuis deux semaines. Cette situation découle du fait qu’aucun accord satisfaisant n’a été trouvé avec Ford, General Motors (GM) ou Stellantis concernant les conditions de travail, notamment les revendications salariales des employés.
Les entreprises ne semblent pas proposer des conditions suffisamment attrayantes, ce qui a incité Shawn Fain à appeler davantage de personnes à se joindre au mouvement.
« Malgré notre volonté de trouver un compromis, Ford et General Motors ont refusé de faire des progrès significatifs«
Un élan notable chez Stellantis
Il est à noter que le président du syndicat n’invite pas les nouveaux salariés de Stellantis à se joindre au mouvement de grève. Cette décision s’explique par les avancées notables réalisées sur plusieurs fronts, notamment en ce qui concerne le mécanisme d’ajustement des salaires en fonction du coût de la vie et la possibilité de faire grève en cas d’annonce de fermeture de site ou de délocalisation.
Cette évolution positive est saluée par le président du syndicat, qui exprime son enthousiasme quant à la dynamique en cours chez Stellantis et espère la voir se maintenir. C’est un point notable, car la réponse du groupe avait été critiquée par le passé comme étant honteuse.
Il reste à voir comment cette situation qui paralyse les États-Unis évoluera. Il est à rappeler que Joe Biden et Donald Trump, les candidats à la présidentielle de 2024, se sont même rendus à la rencontre des grévistes pour exprimer leur soutien.