Jean Alesi, jugé pour dégradation du bien d’autrui

En garde à vue depuis le lundi 20 décembre à Avignon, Jean Alesi sera jugé avec son fils en janvier 2023 par le tribunal correctionnel de Nîmes. Il est accusé d’avoir « détruit le bien d’autrui » avec un engin explosif. Voici plus de détails sur cette affaire.

Une blague qui coûte cher

L’ancien pilote Ferrari Jean Alesi est actuellement traduit devant la justice de Nîmes pour une « blague » qui a mal tourné. Antoine Wolff, le vice-procureur du tribunal de Nîmes a annoncé le motif d’inculpation « dégradations du bien d’autrui par moyen dangereux ».

Lors de sa garde à vue à Avignon (Vaucluse), il a plaidé coupable devant la police. Il a reconnu avoir fait éclater un pétard contre la fenêtre du bureau de son beau-frère. Ces faits se sont déroulés à Villeneuve-lès-Avignon, son lieu de résidence.

 Son fils Giuliano sera aussi jugé pour complicité puisqu’il était présent au moment des faits. Notons que c’était José, le frère de Jean Alesi qui a été placé en garde à vue en premier. Il était à bord de sa BMW, la voiture ayant permis de retrouver les suspects. L’ex-pilote a reconnu qu’il était bien le coupable et a ainsi dédouané son frère.

En effet, inquiété par le bruit de l’explosion, le voisinage qui a fait appel à la police. C’était le dimanche 19 décembre aux environs de 22 h. La police a pu donc apercevoir la BMW s’éloigner du lieu où il y a eu explosion.

Une affaire à gérer en famille ?

Jean Alesi aurait voulu faire une blague à son beau-frère en posant un gros feu d’artifice au niveau de la fenêtre du cabinet d’architecture de celui-ci. Le vice-procureur a expliqué que l’ancien pilote ignorait que l’explosion allait occasionner de tels dégâts.

L’ancien pilote Ferrari de 57 ans assure aussi qu’il n’est pas en litige avec son beau-frère. Il a indiqué qu’il s’agissait d’une « mauvaise blague » à l’encontre de son beau-frère. Cependant, ce dernier a quand même déposé une plainte pour la dégradation de l’encadrement de sa fenêtre. Notons que les deux accusés risquent 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.

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