La guerre entre la Russie et l’Ukraine fait rage et impacte de nombreux domaines, notamment l’industrie automobile. On assiste actuellement à une pénurie des chauffeurs pour livrer les voitures neuves en sortie d’usine. Les constructeurs automobiles sont donc obligés de demander de l’aide à leurs employés et les former à devenir routiers.
Des problèmes d'ordre politiques et logistiques
Toute l’Europe subit les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Après la sévère inflation, on constate de gros problèmes politiques et logistiques dans le milieu de l’automobile.
Étant donné que bon nombre de chauffeurs poids-lourds sont ukrainiens, la pénurie se fait de plus en plus importante. Ces derniers unissent en effet leurs forces dans le conflit qui les oppose à la Russie et doivent délaisser leurs fonctions professionnelles. Les constructeurs automobiles ont alors bien du mal à acheminer les véhicules neufs, de l’usine de production jusqu’aux concessionnaires.
Le groupe Stellantis a trouvé une parade en sollicitant ses effectifs pour qu’ils deviennent chauffeurs. Une reconversion acceptée par 140 employés à ce jour. De plus, les véhicules prêts à être livrés sont aujourd’hui de 275 000 unités contre 179 000 en 2022. Pour former ses salariés à la conduite de poids-lourds, Renault ferait également appel à des sociétés externes.
Le site Stellantis saturé
A priori, le problème de pénurie de chauffeurs serait important, car l’usine Stellantis, basée à Sochaux, est saturée. Les parkings prévus au stockage des voitures débordent et d’autres zones doivent être utilisées en attendant que les livraisons puissent être effectuées.
