Le groupe Volvo Cars a communiqué à l’AFP son départ de l’Association des constructeurs européens automobiles. La raison qui le pousse à quitter le lobby concerne sa stratégie zéro émission totalement différente de celle de l’association. Cela arrive juste après la sortie du groupe multinational Stellantis.
Une sortie liée aux divergences de points de vue
Le 13 juin 2022, le groupe Stellantis annoncé qu’il quittait définitivement l’ACEA. C’est au tour de Volvo Cars d’exprimer son mécontentement. Le constructeur suédois a annoncé qu’il quitterait le lobby à la fin de cette année. Il a déclaré : « Après mûre réflexion, nous avons conclu que la stratégie et les ambitions de développement durable de Volvo Cars n’étaient pas pleinement alignées avec le positionnement et la méthode de travail de l’ACEA à ce stade ».
En effet, l’ACEA s’oppose à l’interdiction de la commercialisation des voitures à essence et diesel dès 2035. Elle pense qu’il s’agit d’une décision précoce. Pour elle, les voitures hybrides dotées d’un moteur électrique et un moteur thermique doivent avoir toujours une place sur le marché.
Quant à Volvo Cars, le groupe s’est engagé à commercialiser uniquement des véhicules 100 % électriques d’ici à 2030.
Les autres membres de l’ACEA
Si le groupe Volvo Cars a communiqué la raison de son départ, cela n’est pas le cas du groupe Stellantis. Pour le moment, l’ACEA compte 15 principaux constructeurs automobiles basés en Europe. Parmi eux se trouvent Volkswagen, BMW, Hyundai, Toyota, Mercedes-Benz, Ford, Honda, Renault, etc.
Renault a communiqué en juin par le biais de son directeur général, Luca de Meo qu’il souhaite rester membre de l’association. À la tête de l’association se trouve actuellement le président du directoire du groupe BMW, Olivier Zipse réélu pour la deuxième fois.