Le Président Emmanuel Macron exprime personnellement son désir de voir le Grand Prix de France de Formule 1 revenir, sans toutefois imposer le Circuit du Castellet comme seule option.
Un manque de soutien
Depuis sa disparition du calendrier du championnat l’année dernière, le Grand Prix de France de Formule 1 a souffert du manque de soutien local et national nécessaire pour le maintenir au Circuit Paul Ricard, où il avait été organisé depuis son retour en 2018. Depuis cette interruption, les responsables du circuit dans le Var font tous les efforts possibles pour le faire revenir. Selon les journalistes de Nice-Matin, c’est maintenant le Président de la République lui-même qui exprime son souhait de voir le Grand Prix revenir.
Il aurait confié cette mission de ramener le Grand Prix de France de Formule 1 à Christian Estrosi, homme politique et maire de Nice, ainsi qu’à Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française de Sport Automobile. Les deux hommes ont pour tâche de trouver un terrain d’entente avec Liberty Media, le propriétaire de la Formule 1, et ce projet est considéré comme important par le Président de la République. Il a d’ailleurs déclaré : « c’est un enjeu d’attractivité pour notre pays et de rayonnement de notre industrie automobile, mais aussi d’innovation dans la décarbonation de ce secteur ».
Où se déroulerait la course ?
Le but sera-t-il de ramener le Grand Prix de France au Paul Ricard ? Ce n’est pas nécessairement le cas, selon les journalistes de Nice Matin, car une course en ville semble être privilégiée. Par exemple, une course dans les rues de Nice, comme évoqué par le directeur de Liberty Media l’année dernière ? Il est important de noter que les Grand Prix en ville sont devenus populaires en Formule 1 depuis les courses de Miami, de Bakou et celle prévue à Las Vegas dès la saison 2023.
En ce qui concerne l’argument de la décarbonation, il est évident que seules des mesures symboliques sont envisagées en ce qui concerne les motorisations des voitures de Formule 1, avec une électrification plus poussée du groupe motopropulseur à partir de la saison 2026. En effet, l’idée même d’organiser un grand événement international (avec ou sans voitures) n’est naturellement pas compatible avec la réduction des émissions de CO2.
