Le marché de l’occasion continue sa lancée et se porte bien en ce début d’année. Mais est-ce que cette hausse du nombre de transactions pour le quatrième mois d’affilée est un bon présage pour l’année 2024 ? Découvrons-le dans la suite de cet article.
La crise sanitaire a déstabilisé le marché de l'occasion
Depuis la crise du Covid-19, le marché français des véhicules d’occasion connaît une série d’oscillations entre bons et mauvais résultats. Cette fluctuation imprévisible perturbe non seulement les acheteurs, mais aussi les vendeurs qui éprouvent des difficultés à fixer des prix de vente adéquats et, pour les professionnels, à ajuster leurs stocks en fonction du marché.
Les attentes pour l’année 2024 sont donc élevées, car de nombreux acteurs espèrent qu’elle marquera une période de stabilité. Et, à en juger par les chiffres du mois de janvier, les perspectives semblent encourageantes. En effet, selon les données de AAA Data, 425 340 voitures ont changé de propriétaire au cours de cette période, soit une hausse de 3,6 % par rapport à l’année précédente, ce qui est en ligne avec les résultats de fin d’année 2023. Cependant, comme toujours, ces chiffres cachent des disparités importantes.
L’électrique se distingue
Ainsi, les véhicules « propres » se distinguent comme les grandes bénéficiaires. Les voitures électriques ont enregistré une croissance spectaculaire de 91,6 %, bien que cela représente seulement 9 767 transactions, soit 2,3 % du marché. En revanche, la hausse de plus de 50,3 % des hybrides est plus significative. Avec 32 449 occasions vendues, elles représentent désormais 7,6 % du marché. Malgré cela, les Français ont encore largement privilégié les voitures diesel. En janvier, 206 234 d’entre elles ont changé de propriétaire (-2,5 %), constituant près de la moitié des ventes. Ainsi, les voitures diesel conservent leur avance sur les essences, avec 172 237 transactions pour ce dernier type le mois dernier.
